2ème RALLYE DE
TUNISIE EN PEUGEOT
HISTORIQUE
Organisé par Didier Pijolet
Site : www.lecap-paris2000.com
Compte rendu d’un participant
Le rendez vous était fixé le samedi 17 novembre à 8h30 sur
le port de Marseille «
Nous sommes les premiers et nous voyons arriver très rapidement l’ensemble des véhicules. Tout d’abord une 504 TI bleu ciel de 82 puis une 403 sable de 60 (véhicule d’organisation), une 203 découvrable bleue de 52, une autre 203 découvrable rouge de 51,une 403 bleu marine, une 404 rouge de 65, une 203 cabriolet de 53, une 504 Dangel, une 205 (un peu limite pour la limite d’âge fixée à 25 ans minimum), une autre 404 rouge de 66, une 403 bleue à toit blanc, une 203 berline de 60, une 504 cabriolet de 72, une 404 gris métal de 65 et une intrus, une nouvelle 308 (leurs propriétaires devaient venir en 203 commercial, mais sont tombés en panne sur la route pour Marseille !)
Après une attente certaine pour les formalités, nous
embarquons sur le Danièle Casanova de
Nous débarquons à Tunis le dimanche matin.
L’essence est ici à moitié prix
Après un repas rapide sur le port, nous mettons le cap vers le sud avec une première étape à Kairouan. Sur la route, une petite escale le long des vestiges d’un gigantesque aqueduc romain.
A l’arrivée, deux 403 ont déjà chauffé, et le vinaigre ne paraissant pas suffisant pour dissoudre le calcaire contenu dans les deux radiateurs, notre organisateur et un ami tunisien partent dans le souk à la recherche de radiateurs de 403. Une heure après ils sont de retour avec le fils d’un artisan réparateur de radiateur qui avait dans son stock du faisceau cuivre pour 403, et qui propose de refaire les deux radiateurs pour le lendemain matin ! Ce qui fût fait !
Le lundi matin est réservé à la visite de Kairouan, la grande mosquée, haut lieu de pèlerinage, la médina avec ses souks et naturellement un marchand de tapis
En début d’après midi, départ pour Gafsa, à 210 kms au sud. Le décor change. Le paysage devient plus aride. La route est bordée d’eucalyptus et de figuiers de barbarie.
Tout le monde arrive à bon port à la tombée de la nuit. S’en suit une soirée mémorable aux bains maures (surtout pour les autochtones pas du tout habitués à voir des touristes) : nous sommes arrivés à une quinzaine, ne connaissant pas bien le mode d’utilisation de ce Hammam traditionnel, et rapidement, la séance de détente a dégénéré en bataille d’eau. Quant aux massages, nous avions tous l’intention d’en profiter, mais en voyant le masseur debout sur les cuisses de sa victime tout en tirant sur les bras (comme dans les Bronzés), nous nous sommes dégonflés !
Mardi matin : visite de Gafsa , ville étudiante et peu touristique : le musée archéologique, les souks où l’on trouve des produits « normaux » et non du folklore pour touristes.
L’après midi, départ pour Douz à 150 kms plein sud. Nous empruntons des routes secondaires assez peu fréquentées
puis nous traversons le Chott El Fejaj.
A Douz notre hôtel est à la lisière de la palmeraie, aux portes du désert.
Le mercredi nous partons pour la visite de la palmeraie. Nous sommes en pleine période de cueillette pour les dattes et nous nous régalons !
Derrière les palmiers, se trouve le désert, les dunes de sable, des roses des sables à la pelle… Une petite halte au pied d’un village ensablé, le temps de faire quelques photos.
L’après midi nous partons en 4x4 au-delà de Zaafrane, en plein désert pour passer une soirée et une nuit sous la tente. Au programme, promenade dans les dunes, coucher de soleil et soirée folklorique. La nuit est fraiche dans le désert !
Après le lever du soleil et un solide petit déjeuner, nous remontons dans les 4x4 puis nous reprenons nos voitures pour une étape de 100 kms qui nous emmène à Matmata, région des maisons troglodytes et des paysages lunaires qui ont servi de décor à Star-Wars.
En route nous nous arrêtons au café Jelili, minuscule petite boutique perdue au milieu de nulle part ; le thé y est excellent, servi avec de délicieux gâteaux et chacun a pu trouver un souvenir à petit prix à rapporter.
Nous avons tous revêtu le tee-shirt bleu du rallye, en prévision de la photo souvenir.
Après un déjeuner à la terrasse du restaurant Bar El Barbar, au bord de la piscine, les 203 découvrables se découvrent et nous prenons la route pour Tataouine.
Nous empruntons une route montagneuse. Les points de vue panoramique sont nombreux et spectaculaires.
Nous nous arrêtons dans le village de Toujene où nous visitons le moulin à huile et une maison traditionnelle occupée par une des rares familles encore présente dans ce village éloigné de tout.
Nous continuons cette jolie route avant d’emprunter notre première piste (6 kms seulement) le long d’un oued,
pour arriver en haut de la colline, dans un Ksour, ensemble de greniers à grains utilisés par les nomades
Cinq voitures manquent à l’appel et la photo de groupe est compromise par la tombée du jour.
Après avoir retrouvé les égarés nous reprenons la route de nuit, l’occasion inespérée d’essayer la rampe de phare… qui s’avère mal réglée ! Notre point de chute s’appelle Tataouine ! La 403 bleue de Jean-Louis s’est arrêtée au bord de la route : de l’eau dans l’essence sans doute. Il fait presque nuit, il faut la charger sur le plateau.
Vendredi matin nous quittons l’hôtel avant que le jour ne soit complètement levé et nous entamons une longue remontée vers le nord, 270 kms vers Sfax. La 403 est repartie après vidange du réservoir et un nouveau plein. Une petite halte à Mareth pour visiter le musée militaire consacré au déroulement de la seconde guerre mondiale sur le pourtour africain de la méditerranée. Un peu plus loin c’est un long marché, sur plusieurs kilomètres, de boutiques de poteries, de fruits etc. La 403 est à nouveau sur le bas coté. Après plusieurs tentatives, elle sera encore chargée sur le plateau pour ne pas prendre trop de retard. Arrivés à Sfax, nous embarquons sur un bac, entre les camions de pierre ou de fioul et les 404 plateau,
pour nous rendre sur l’île de Kerkennah. C’est une petite île de pêcheurs et nous profitons d’un joli coucher de soleil.
Aujourd’hui, André a essayé la 404 de Jean-Pierre et a trouvé qu’elle vibrait au ralenti. Donc sitôt arrivé sur le parking de l’hôtel, André entreprend le démontage des bougies, puis du cache-culbuteur et réalise à la lueur des lampes de poche un réglage des culbuteurs.
Un peu plus tard la 404 tourne comme une horloge et le lendemain elle s’avérera beaucoup plus performante. L’arrosage de cette petite séance de mécanique a été l’amorce d’une soirée particulièrement gaie et sympathique.
Samedi , nous quittons l’île de bonne heure pour reprendre le bac vers le continent, avant de reprendre notre route vers le nord. Après remplacement d’un filtre, la 403 reprend la route. Une petite halte à El Jem pour admirer le magnifique cirque romain.
Puis nous continuons jusqu’à El Kantaoui, petit port touristique.
Après un repas en terrasse sur le port et une inévitable visite des boutiques, nous remontons vers Tunis pour une ultime nuit en Tunisie.
Dimanche, le chargement des voitures se fait sous la pluie.
Les mines sont tristes. Nous embarquons sur le Danièle Casanova après deux
heures d’attente pour les formalités.
Enfin lundi matin, Marseille nous accueille avec une température de 14°, ce qui est plus agréable que les 2° du départ !
Un grand merci à Didier Pijolet pour cette belle aventure.
Valérie et Gilles EDOUARD
Lyon